Sur la photo de gauche à droite Naïa, Gwendoline, Adeline et Harcko, merci mes filles et pensée tendre à mes chiens.



   

 

 

                     L'Assis                

 




Quand on demande à un chien de venir aux pieds, on lui en donne l'ordre et on s'accroupit

parce que debout, on menace le chien tandis que baissé, on lui inspire confiance,

ce qui explique que les chiens adorent les petits enfants. Ils sont à leur niveau et ont plus

souvent tendance à se mettre à quatre pattes que nous. Lorsque le chien a obéi, on le félicite

en le caressant. Quand on veut le faire asseoir, on commence par le regarder. Ce n'est qu'au moment où

il s'assied tout seul qu'on lui dit "assis" et qu'on le félicite. Très rapidement, il comprendra.

Pour le faire coucher, on emploie la même méthode.

Dans la plupart des cas, tout se passe bien. Mais il faut aussi envisager que l'on ne réussisse pas du premier coup.

 






Comment alors le faire asseoir ?

On met la main à un mètre environ au-dessus de la tête du chien et un peut en retrait. Si cela ne suffit pas

on clause des doigts ou encore on prend un petit morceau de fromage dans sa main.

Le tout est d'inciter le chien à lever la tête, ce qui l'oblige, ayant le cou trop raide à s'asseoir.

A ce moment, on lui dit "Assis". C'est aussi simple que cela. Au bout de cinq à vingt fois, étant obligé

de s'asseoir en lecant la tête, le pli est pris. Naturellement le chien s'assied quand on lui dit "Assis"

Il faut aussi lui laisser le temps de répondre, deux à cinq secondes au moins.

Voilà une "truc" qui fait asseoir le chien, comme le "truc qui consiste à le faire avancer lorsqu'il est en laisse.

 






Il suffit de faire pression avec le pied sur sa queue, ce qui le fait réagir.

Enfin, si cela ne fonctionne pas, il ne faut pas s'énerver quels que soient les ordres

qu'on lui donne. Il faut comprendre que l'échec est une chose normale dans la vie.

L'échec n'est pas le contraire de la réussite, mais une expérience infructueuse sur la voie

de la réussite, comme les essais dans le saut en hauteur.

Un échec n'est embêtant que si l'on ne cherche pas à comprendre pourquoi il existe,

de façon à ce qu'il ne se renouvelle pas. Or, un échec éducatif peut nous permettre de

réfléchir pour en connaître la raison, donc de corriger l'erreur et de progresser.

 






L'erreur type, par exemple, c'est de donner un ordre à contretemps.

Le chien joue ou court après quelque chose qui l'intéresse et c'est à ce moment qu'on lui demande

de venir aux pieds. Forcément le chien hésite à revenir, puis finalement obéit pour prendre

une clauqe, parce qu'il est revenu ! dans ce cas précis, on ne parvient pas à dresser

son chien, mais on lui apprend à désobéi : Vous lui apprenez à ne pas franchir la porte sans autorisation

puis un jour, étant au fond du jardin, vous l'appelez et bien sûr le chien ne vient pas.

Pour lui, c'est claire, il obéit ; et pour vous il désobéit ! cependant ce n'est pas de la désobéissance.

Le chien ne vient pas parce que vous lui avez appris à ne pas venir et il ne voit pas pourquoi,

d'un suel coup, il doit faire ce qui lui a toujour été interdit.

On ne doit donc pas lui demander le contraire de ce qu'on lui a appris et c'est d'autant plus important

que le chien, à la différence de l'homme, a beaucoup de difficultés à discerner ce qui est interdit

de ce qui ne l'est pas.



retour à l'acceuil



 

 



Webset  by © KissDesign Website