LA
PROPRETE LE
CANIVEAU
Le conditionnement consiste à choisir le bon
moment, après le repas, et à procéder à chaque fois de
la même manière. A savoir : lorsque votre
compagnon commence à renifler et
à tourner sur lui
même, avant qu'il prenne la posture accroupie,
tirez-le vers le
caniveau et maintenez-le "contrainte
souple avec la laisse" tout en le félicitant
dès qu'il commence à
défequer.
Lorsqu'il a fini, on peut s'attarder quelques
secondes et faire mine de s'interesser à sa "production"
(le ridicule n'existe pas en éducation
canine, seul le résultat compte), en le félicitant ou en le
caressant.
Vous le verrez alors sentir le sol et battre
de la queue répondant ainsi à vos "compliments".
S'il s'agit d'un plus gros chien,
difficilement maniable, il faut bien sur, l'abstreindre à un
obeissance
journalière (marche au pied, rappel,
assis etc.), car un chien qui ne vient pas vers son maître
lorsqu'on tire sur la laisse en donnant
l'ordre de rappel, est un chien qui ne sait pas ce que c'est
que
se
soumettre aux ordres, et il est
impératif de le faire "travailler", ne serait-ce que pour faciliter la
vie
de tous les
jours.
Pour ceux qui en sont au stade du chien à
la fois désobeissant et malpropre (voir la fiche le chien
sale) qui choisit son endroit, en
négligeant les ordres du chef de meute, il faudra choisir les zones
faciles à prospecter, là ou il n'y a pas
trop de voitures garées, et cela au moment propice. Si tel est
votre cas marchez en bordure de caniveau
; dès qu'il tente d'aller au milieu du trottoir, donner un
coup de sonnette sur la laisse, en prononçant
un "non" énergique et félicitez-le lorsqu'il revient au
bon endroit.
Il faut essayer de lui faire sentir les
crottes des autres chiens en l'encourageant de la voix, jusqu'à
ce
que le réflexe soit instauré.
DES "ECOLES DU CHIEN
"?
Il est évident que si nous voulons donner
une bonne image de marque de nos chiens, pour que
ceux-ci soient bien intégrés dans une socièté
de plus en plus urbanisée, il faut également penser
à nettoyer, aussitôt, le trottoir
lorsque nos chiens s'oublient. (En dehors des moyens de bord,
il
existe une
vingtaine de système-ramasses-crottes dans le
commerce).
Sinon dans quelques années, une
phobie des chiens risque de naître de la part du public exacerbé
et des municipalités : des amendes comme aux Etats-Unis où une crotte coûte cent
dollars.
Comme beaucoup d'éducateurs canins
bénévoles, je suis persuadée que la prévention reviendrait
moins cher aux villes, qui
doivent, chaque jour, rémunérer un personnel nombreux, pour le
nettoyage de tonnes de crottes.
Les grandes villes devraient mettre en
place des "écoles du chien" où les particuliers pourraient
venir apprendre à éduquer leur compagnon à
quatre pattes selon les grands principes de base de
la psychologie canine et de l'hygiène de la
cité.
En fait, c'est un des grands problèmes de
notre temps que ne peut laisser indifférents les élus, ni la
Socièté Centrale canine qui gère cette
population canine et qui s'efforce de faire passer le message
du beau et du bon chien.
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